Votre honneur je plaide coupable pour cet énorme
déficit de publication mais pour ma défense, j’expliquerai que les pays
traversés comme l’Iran, le Turkmenistan, l’Ouzekistan, le Tajiskistan exercent
un contrôle filtré d’Internet et que de ce fait ni Facebook, ni Twitter ne sont
accessibles sauf à construire un VPN (Réseau privé virtuel) et encore ..il y
aurait beaucoup de chose à dire sur la façon dont la distribution est
organisée. Avec un peu d’astuces, il est en effet possible de contrôler le
contenu de vos accès dès lors que le lien vous est adressé par une source dont
la fiabilité reste à démontrer.
La seconde raison est pratique. Pour avoir dormi
dans des « Homestay », des « Guest House » , sous des abris
pour routier ou sous la tente, il est clair qu’il n’y avait pas d’accès
internet, voir même pas d’électricité. Pour ne citer l’exemple d’hier, l’Hôtel,
situé à 4200 mètres fonctionnait uniquement à l’énergie solaire stockés sur d’énormes
batteries russes. Enfin, quand vous avez internet, le débit est insuffisant pour télécharger les photos et les publier. Mais je laisse la suite de cette épisode pour plus tard. Reprenons donc le
récit là où nous l’avions laissé.
Après la Suisse, l’Italie, la Slovénie, les
frontières croates, puis Serbes s’enchaînent sans aucune difficulté. Le premier
point de contrôle frontalier que je crains est celui de la Turquie, mais ce
sera rien à côté de ce qui m’attendra en Asie Centrale.
Ici il y a encore des traces de la guerre entre les
pays de l’ex- Yougoslavie, ou dans le petit village de Podunaski ou les ressentiments
belliqueux s’expriment sur les murs. Ce n’est pas vieux, cela date de mars
2014.
Cela reste vrai à Belgrade.. où les murs
affichent les soldats..
Belgrade, une ville ou il fait bon vivre aux terrasses la nuit.. ou la vie reste très animée et pas simplement par des robots
Partout l’accueil est assez chaleureux et le Guest Book m’aide à répondre aux questions, tantôt avec des supporteurs d’une équipe de football française tantôt avec des ouvriers ayant travaillé en France ou en Europe.
Vous me direz pourquoi passer par des petites routes ? A cette question deux réponses.
- Tout d’abord, en évitant les autoroutes cela permet de mieux humer les odeurs et respirer l’atmosphère du pays.
- Ensuite, le GPS offre la possibilité de choisir des routes sinueuses.. un plaisir que les motards comprendront. Cela vous amène dans des petits havres de paix comme à Barbarano, Vicentino, Sarego en Venetie, Sevnica, Radece
En fait, le Guest book, outre les souvenirs, c’est surtout le moyen de ne pas répondre aux mêmes questions qui reviennent en boucle.
D’où vous venez, ou vous allez ? . Dans les pays islamiques, s’y ajouteront les questions portant sur votre statut familial, les enfants ? Puis dans les pays où l’importation des deux roues est limité ou plafonné, une escouade de gens autour de vous, qui vous posent des questions techniques sur la cylindrée, la consommation, le prix.. question délicate dans les pays les plus pauvres. On se contente alors d’une réponse qui renvoie à l’auteur.. à savoir c’est le prix d’une voiture d’entrée de gamme. Enfin pour la GS1200 que j’ai acheté d’occasion pour ce voyage.
Un grand merci à Nikolai et à sa mère qui était attablé en train de boire une bière en famille. En ce samedi, impossible de changer de l'argent Bulgare. Il faisait très chaud surtout avec la veste en cuir. En m'approchant du bar, j'ai demandé s'ils acceptait des euros. La barmaid m'a répondu un "Non" assez sec et catégorique, ne me laissant aucun doute sur sa détermination. Comme je repartais, Nikolai s'est levé et s'est dirigé vers moi. Ce jeune Broker Bulgare avait entendu la conversation et m'a proposé de venir s’asseoir à sa table autour de ses amis et de sa famille. Son anglais était excellent.. langue qu'il a perfectionné lors de son travail à Londres.
Aprés il m'a proposé de me guider vers un Hotel situé hors la ville sur les bords d'un lac de barrage.
Merci encore à Nicolas et sa famille témoignant ainsi d'une remarquable hospitalité..
Aprés il m'a proposé de me guider vers un Hotel situé hors la ville sur les bords d'un lac de barrage.
Merci encore à Nicolas et sa famille témoignant ainsi d'une remarquable hospitalité..
Christian ;.merci de nous faire partager ces moments intenses ;.. continue de nous faire réver !! et courage pour la frontière Turque (dans un premier temps ;. ) ... :)
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