L'arrivée sur Tabriz est un peu
déroutante.. Un avion en pleine ville à la gloire des pilotes iraniens de la
guerre avec l’Iraq mais aussi des deux roues ou le port du casque n'est guère
obligatoire. Un vrai succès de curiosité. L’accueil reste toujours
aussi chaleureux. Il fait plus de 40 degrés et des fenêtres de voiture se
baissent pour m’offrir des bouteilles d’eau.
Spectacle impressionnant, l’arrivée
sur Tabriz surplombe la ville en contrebas à quelques mètres.
Je ne savais pas en le visitant.. Juste l’intuition. Tabriz recèle
l’un des plus grands bazars du monde, classé il y a quelques années au
patrimoine mondial de l’Unesco. Il le mérite amplement même si l’on y rencontre
beaucoup moins de touristes qu’à Luang Prabang. Pour les femmes iraniennes, le choix de la couleur est simple. c'est noir .. mais il y a les variations sur les tissages
L’atmosphère est celle d’un
vrai bazar tel que vous pouvez l’imaginer. Il y a des immenses pièces voûtées où
s’entassent pelle mêle des tissus, des chariots, des cartons.
Nous sommes en plein
dans la route de la soie, puisque, selon les experts, Tabriz a connu Marco Polo et n’a cessé de se
développer pendant 6 siècles. Cela se sent lorsque l’on le visite même s’il n’y
a pas de plaques commémoratives.
Après il y a les aléas avec les ottomans, mais
aussi plus récemment avec un rôle majeur dans la révolution islamique. C’est
ici qu’a eu lieu la plus grande manifestation. Et ça sent encore lors de la
visite de la ville, même si l’accueil du touriste que je suis, est toujours
aussi chaleureux.
Pour internet.. silence radio.. ce qui explique le retard de publication..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire