Rétrospectivement,
tout cela semble ridicule. Je suis dans un pays qui attache une importance singulière
au circuit des touristes, à leur surveillance.. au point que pour l’obtention
des visas, il faut délivrer un circuit précis de circulation. Chaque étape est mesurée,
quantifiée.. et moi, dans l’euphorie du lever de soleil et de partir à la
fraiche, j’oublie mon sésame.. Il faut payer ses erreurs.. et le seul moyen est
de repartir en arrière. Comme je dispose d’un second passeport, la Banque a
accepté de me changer de l’argent, j’ai pu faire le plein. Je repars vers Dzhusaly. Plus d’une heure de
route.. Sur le chemin du retour, les
véhicules roulent rapidement. Les chocs avec les chameaux en liberté provoquent
des accidents spectaculaires. Sur le bas côté de la chaussée, un gros 4X4 est
arrêté, l’avant est complétement enfoncé par suite d’un choc frontal avec un
chameau. Je redécouvre la route en sens inverse.
A
l’hôtel, .le réceptionniste est parti. Le mot de passeport est international. La
femme appelle le veilleur de nuit. Le balai des SMS et du Google Translation
russe reprend. Le veilleur de nuit revient à l’hotel. Par Smartphone interposé,
il m’explique que mon passeport est au bureau de police local. Nous prenons un
taxi pour le commissariat. Les policiers sont en train de s’exercer au stand de
tir qui jouxte les bureaux. Personne ne
parle anglais. Je suis conduit par des policiers avec de grandes casquettes
vers un comptoir. Le préposé passe divers coups de téléphone avant de me tendre
son portable. Il semble avoir atteint un interlocuteur qui s’exprime dans la
langue de Skeaspeare. Il me tend son combiné. Mon interlocutrice m’explique que
pour me rendre mon passeport, il me faut signer une déclaration à laquelle je
ne comprends rien.
Finalement j’obtiendrais mon passeport après de longues négociations. Le veilleur de nuit et le chauffeur m’ont attendu et me ramènent à l’Hôtel.... il est 13 heures, l’heure du repas. Je m’installe au restaurant ou j’ai pris mes habitudes hier soir. A la sortie, un 4X4 de la police m’attend. Un jeune policier assez arrogant me demande les papiers de la moto et les miens. Je lui explique que je sors du bureau de police.. mais il ne parle pas anglais.. Je suis assez furieux de mon contretemps et le ton monte.. Nous convenons rapidement de nous rendre au commissariat de police ou j’ai passé plus de deux heures. Il finit par acquieser en me demandant de le suivre .. quoiqu’il a bien conscience qu’en moto je peux le semer à tout moment d’autant que la chaussée est assez défoncée. Dans ces conditions, un moto tout terrain va plus vite qu’un 4X4. Je suis passablement énervé et je n’ai nullement l’intention de me laisser faire. A peine arriver devant le commissariat que je prends mon jeune arrogant par le bras et le mène directement au bureau ou j’ai passé plus de deux heures. Le jeune se sent mal à l’aise et moi je suis de plus en sûr de moi. Probablement l’effet des conseils de mon biker polonais.( Marcin) si tu as un probléme avec la police.. il te pose un problème.. pose leur à ton tour un problème plus paniquant..C’est exactement ce que je suis en train de faire. Mon jeune policier est mal à l’aise. Je lui tiens fermement le bras. Manifestement la technique de Marcin, que j’experimente pour la première fois fonctionne. Ma détermination bluffe le jeune policier. Ca marche. Dans le bureau ou j’ai signé le papier, le préposé confirme ma version Je repartirais libre. J’ai perdu la matinée.. Il est temps de repartir dans les vastes étendues de steppe..
Finalement j’obtiendrais mon passeport après de longues négociations. Le veilleur de nuit et le chauffeur m’ont attendu et me ramènent à l’Hôtel.... il est 13 heures, l’heure du repas. Je m’installe au restaurant ou j’ai pris mes habitudes hier soir. A la sortie, un 4X4 de la police m’attend. Un jeune policier assez arrogant me demande les papiers de la moto et les miens. Je lui explique que je sors du bureau de police.. mais il ne parle pas anglais.. Je suis assez furieux de mon contretemps et le ton monte.. Nous convenons rapidement de nous rendre au commissariat de police ou j’ai passé plus de deux heures. Il finit par acquieser en me demandant de le suivre .. quoiqu’il a bien conscience qu’en moto je peux le semer à tout moment d’autant que la chaussée est assez défoncée. Dans ces conditions, un moto tout terrain va plus vite qu’un 4X4. Je suis passablement énervé et je n’ai nullement l’intention de me laisser faire. A peine arriver devant le commissariat que je prends mon jeune arrogant par le bras et le mène directement au bureau ou j’ai passé plus de deux heures. Le jeune se sent mal à l’aise et moi je suis de plus en sûr de moi. Probablement l’effet des conseils de mon biker polonais.( Marcin) si tu as un probléme avec la police.. il te pose un problème.. pose leur à ton tour un problème plus paniquant..C’est exactement ce que je suis en train de faire. Mon jeune policier est mal à l’aise. Je lui tiens fermement le bras. Manifestement la technique de Marcin, que j’experimente pour la première fois fonctionne. Ma détermination bluffe le jeune policier. Ca marche. Dans le bureau ou j’ai signé le papier, le préposé confirme ma version Je repartirais libre. J’ai perdu la matinée.. Il est temps de repartir dans les vastes étendues de steppe..
La
route continue. Après Baikounor...J’entame une vaste zone désertique. Les stations-services
sont très espacées . ; plus de 300 kilomètres .. il faut être prévoyant..
Les kilomètres s’enchainent.. le désert reste.. désertique..Dans le village de
VRGYZ à une douzaine de kilomètres aucun hébergement.
Je reviens par la piste. A
l’intersection de la M32, il y a un restaurant avec des banquettes et quelques
routiers.. mais le restaurant ferme.. donc impossible d’y passer la nuit .. En
face, il y a une maison ..qui sert de guest house.. le sommier est dans un tel
mauvais état que je dormirais à même le sol..
magnifique Christian ! quel périple ! bravo
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