Aujourd’hui
c’est la grande traversée des steppes kazakhes. Il faut choisir entre les
routes sans que la signalisation soit toujours évidente. La nuit tombe et je n’ai
toujours pas trouvé d’hébergement. A l’écart de la route M32, un hameau avec
quelques lumières.
Pas
évident de trouver un hébergement. Je traverse le village de Dzhusaly puis revient aucune
trace ou dormir. Il fait nuit. Une trentenaire passe avec ses deux enfants dont
un ado en vélo. Elle ne parle pas anglais. Par geste, je parviens à me faire
comprendre. Elle m’indique une rue perpendiculaire ou l’hôtel serait à une
centaine de mètres. Je parcoure la rue au ralenti mais il n’y a rien. Tandis
que je roule, je suis surpris par quelqu’un qui me rattrape et me tape sur l’épaule.
C’est le fils de mon interlocutrice. En fait l’hôtel était là de l’endroit où
je me suis arrêté. En fait toutes les lumières étaient éteintes et le veilleur
de nuit n’était pas à la réception. Il ne parle pas anglais. Il tape les mots en
cyrillique sur son téléphone et le google translate russe affiche en anglais.
Il y a une chambre mais pas d’eau, la pompe est en panne ou le réservoir est
vide.. je n’ai pas compris.. il n’y aura pas de petits déjeuners. Le veilleur de nuit me
demande mon passeport car il doit remplir les papiers et enregistrer ma
présence auprès de la police. Il me les rendra le lendemain matin. La chambre est sommaire et le sommier rustique..
Ce confort est assez rudimentaire et cela ne s’améliora pas dans les prochains
jours.
Il
est tard. Trop tard pour aller manger. Il me reste une centaine de kilomètres pour atteindre Baïkonour.. ce sera demain.
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