Outre
les steppes désertes qui n’offrent guère de fortes opportunités de
distractions, la durée du visa russe me pousse à presser le mouvement. En effet
le visa russe vous est octroyé à partir d’une date précise avec une date de
sortie impérative sauf à payer de fortes amendes par jour de retard. Cela
incite à presser le mouvement. Sur la route peu de distractions. Un couple de
Russe, des entraîneurs d’une équipe de hockey rentre au pays. C’est l’occasion de
se voir à plusieurs reprises.
Il existe deux routes dont l’une est manifestement
plus roulante, c’est l’avis des routiers interrogés par mon co-équipiers russe.
Il a une voiture rapide et nous nous lançons un challenge..Fort heureusement,
il y a des portions de route en réfection ce qui ralentit à la fois la vitesse
mais aussi l’enthousiasme de l’entraineur et de sa femme.
Il
ne reste que 1600 kilomètres jusqu’à Moscou..et 2300 pour Saint Petersburg..
C’est
bientôt l’arrivée à la frontière. Un vrai plaisir comparé aux précédentes
expériences entre pays d’Asie Centrale. Par contre, il faut passer par une
route enclavée entre deux barrières et grillages métalliques, puis par une mare
d’eau dans une pente douce. S’agit-il d’une décontamination ? C’est difficile à dire. Les douaniers et policiers sont plutôt
aimables. Suis assez positivement surpris. Rapidement j’arrive à SAMARA. La Volga
traverse la ville. La première impression est excellente malgré un vent
violent. Immenses plages longent la Volga. Des Skyte Surfer voltigent, une
longue promenade, telle celle que l’on rencontre dans le sud de la France
permet de suivre le cours de la Volga. Ca sent les vacances. La rupture est complète
avec les paysages de steppe des jours précédents.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire