Nouvelle journée à flâner dans Moscou et son
métro, en commençant par la station de métro Loubianka, à proximité de Kitai
Gorod, où se trouve le siège du FSB, bâtiment qui abrite aujourd’hui les services de contre-espionnage russe, succédant au KGB soviétique et sa sinistre réputation. L’idée de ce qui
s’est passé dans ce bâtiment fait frisonner, tous ceux qui ont été torturé dans
les sous-sols, ceux qui sont partis au goulag, mais aussi ceux qui n’en sont
jamais sorti, les condamnés à mort, les opposants religieux ou politique. La
reconversion de cet ancien immeuble d’assurances permettait d’accueillir entre 200 et 600 prévenus
dans une centaine de cellule. Dans les années soixante, le vieil immeuble (
celui sur la carte postale) a été doublé en y accolant un nouveau bâtiment à l’architecture
fonctionnelle et austère.
Peu après une grande librairie qui
commercialise des affiches anciennes, à la station de Loubianka, nous entrons
dans une autre légende de Moscou, son métro.
Pour fixer les idées, le métro de Moscou, c’est
en terme de kilométrage, plus de 300 kilomètres soit à peu prés l’équivalent d’une
fois et demi celui de Paris avec 2,4 milliards de passagers par an. Par contre,
le nombre de stations de métro est relativement faible (moins de 200). Si le
métro parisien a été construit en 1900, près de 40 ans après celui de Londres,
celui de Moscou n’a été construit que dans les années 1930. Le Tsar Alexandre
en avait bien eu l’idée dés 1870, mais il n’a pas eu le loisir de conduire son
projet ..Pendant la dernière guerre, comme à Londres, le métro moscovite a
servi d’abri. Dans le même esprit, durant la période de la guerre froide, les
stations et lignes les plus récentes ont construites suffisamment profondément
pour servir de refuge en cas d’une
attaque nucléaire.
Toutes les stations sont différentes avec des
quais, des couloirs et des stations décorés de mosaïques, de bas-relief, de
statues à la gloire de sportifs, de soldats. Chaque station est décorée selon
un style et un thème différent.
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