J’en profite pour m’éclipser et aller faire
quelques courses.. du pain frais, des bonnes baguettes et du lait. Il y a
encore peu de commerces ouverts. Dans les rues, les sacs en plastiques qui
servent de poubelles sont éventrés par des chats errants. Les éboueurs balayent
méthodiquement les morceaux éparpillés.
Puis les poubelles sont ensuite versées dans une carriole tiré par un âne. Sur le chemin du retour, les ruelles de la
médina sont propres et les premiers morceaux de cuir sont étalés sur le sol pour
les faire sécher. Nous sommes dans le
quartier des tanneurs, l’occasion de réparer ma sacoche de réservoir et de
reteindre ma veste en cuir. Les tanneurs travaillent à même le sol.
Au fur et à mesure de mon séjour, je suis intégré dans la famille. Je
fais partie des meubles en quelques sortes.. Chacun vaque à ses occupations et
la terrasse qui jouxte ma chambre est la salle de jeu mais aussi la buanderie.
La Mama me propose d’enfiler une tunique ce qui me permet de passer incognito dans la ville et ne pas être importuné par les solliciteurs de toute sorte. Mon écharpe est nouée à la façon d’un turban.
L’artisanat s’exprime. A proximité du quartier des tanneurs, c’est celui
des ébénistes et des sculpteurs sur bois.
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