A la sortie de la ville, un motel constitue un lieu de halte superbe. Le propriétaire/gestionnaire est issue d'une famille d’origine indienne du Cachemire, l’occasion d’évoquer de bons souvenirs des Houseboats (bateaux en bois) sur lesquels des poêles à bois servent de chauffage. De mémoire, j’étais, malgré la pluie, assez inquiet et angoissé sur ce qu’il arriverait si le feu prenait à bord. Il faut dire qu’à l’époque je lisais « la Cité de la joie » .. avec les catastrophes naturelles évoquées dans ce livre.
Dans un motel, l’accès est facile et en déballant mes affaires, je m’aperçois que les papiers sortis pour présenter au policier ne sont plus là. Je déballe toutes mes affaires.. rien il faut se rendre à l’évidence, ils ne sont plus là. C’est la catastrophe, seul mon passeport a échappé à la perte, plus de permis de conduire, plus de carte grise, plus d’assurance.. Il me faut me rendre à l’évidence, j’ai du mal les ranger après la vérification de police. Mon problème immédiat est celui de mon passage aux Etats-Unis qui doit intervenir pour rejoindre Chicago. Je me rends à la police locale pour faire une déclaration de perte. Je pense que la déclaration de perte devrait me permettre de franchir la frontière. Je me rends au bureau de police local, mais mon interlocutrice m’incite à prendre contact avec l’ambassade ou le consulat de France.
Je reviens au motel pour passer mes coups de fils. J’épuise tout mon crédit de la carte téléphonique locale. Quand çà ne veut pas ..çà ne veut pas. Finalement je correspond par mail avec l’ambassade qui me confirme que je dois faire une déclaration de police. Je retourne au poste de police et exhibe la copie d’écran de la page internet de l’ambassade indiquant la marche à suivre. Fort heureusement, j’ai une copie de tous mes papiers dans mon golden book. La « Constable » prend note de ma demande et fait une copie de mes duplicatas. La déclaration sera prête demain matin.
Rien à faire donc ce soir sinon à rentrer au motel. Ici au Canada, l’écusson de la police locale, est personnalisé selon chaque ville/ou district. L’écusson est assez noble avec un mélange des traditions indigènes et locales. J’en fais la remarque à mes interlocuteurs.
Sur le chemin du retour, un car de touriste s’est
arrêté à la microbrasserie locale. Outre les bonnes bières IPA, c’est l’occasion
de faire une visite guidée avec les commentaires d’un
guide dédié aux touristes.
En 2008, Bruce Davis, était dans un bar de Gananoque. Il
écoutait les touristes demander une bière «locale». Il prend la décision de créer une micro
brasserie qui nait en 2011. Il travaille
avec plusieurs brasseurs (Niagara's Best
Brewery à Niagara Falls) et crée plusieurs bières très distinctes. Les biéres, des IPA, sont assez
gouteuses. Au sol la surface occupée par
les cuves restent modestes. Je dirais moins de 200 m².
Et une canadienne pacific..
.. et le porte carte disparu... au premier plan....
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