Etape à Erzincon. L’hôtel est situé sur la rue principale, c’est
l’occasion de faire le tour de la ville. Une terrasse est assez occupée par des
turcs car ici il n’y a guère de touristes.. un bon signe qui ne trompe que
rarement. La conversation avec le serveur est un peu difficile mais je parviens
à me faire servir la même chose que ce que j’ai repéré dans l’assiette d’un des
convives. Pour la boisson, il me faudra aller l’acheter dans un magasin spécialisé
et discret. ( cela témoigne que l'on peut aussi boire une bière ici.. mais ce sera bientôt fini en passant la frontière)
En promenant, j’ai
repéré un quartier d’artisan. Le lendemain matin, je pars donc donc dans ce
quartier afin de faire recoudre ma veste en cuir. L’artisan sollicité n’est pas
compétent, c’est un cordonnier mais son fils me dirige vers un homme de l’art
qui remplira son objectif. Il m’offre un thé. Rapidement le quartier est en
ébullition. Pendant que l’artisan
signe le Notebook, un jeune motard, propriétaire d’un garage voisin et membre du
Club de Moto d’Erzincon nous rejoint. Nous échangeons. Il fait des courses
moto. Il me montre ses engins de compétition et honore la moto d’un de ses
stickers.
C’est l’heure du départ en direction d’Erzurum. C’est l’entrée
dans la Zone Frontalière entre la Georgie, l’Armenie , l’Azerbajian. Ici, les
enclaves ethniques ont donné lieu à plusieurs conflits armés, notamment la
guerre Guerre du
Haut-Karabagh. Certains l’estiment comme le conflit le plus destructeur après l’éclatement
et la disparition de l’ex Union Soviétique.
En dépit
de cessez feu, obtenu sous l’égide de la Russie, des escarmouches interviennent
régulièrement. Autant dire que nous entrons dans une zone délicate.. avec des
hommes armés et des milices .. Tout le monde demande à voir les passeports sans que l’on sache vraiment à qui on a
affaire. ; pas d’uniformes .. un vrai patchwork
Peu à peu on s’approche de la frontière Iranienne
Peu à peu on s’approche de la frontière Iranienne, nous
roulons plein Est le soleil dans le dos..
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