Dans
la province de Mazandaran, en redescendant du col vers la mer Caspienne, les
indications sont troublantes car il y a plusieurs orthographes à ma destination,
Chaloos (en persan : چالوس) mais
aussi Chalous ou Chalus. Il s’agit d’une ville moyenne (aux alentours de
50 à 70 000 habitants c'est-à-dire à peu près de la taille d’une ville
comme Annecy). A chaque arrêt, la moto reste l’objet de curiosité et source de
dialogue. Accessoirement on voit sur la photo, un taxi jaune qui témoigne bien
de la vétusté du parc automobile. Concernant Internet, les filtres sont
partiellement efficaces. Les notifications de message Facebook arrivent, mais dès
que l’on cherche à visionner le message c’est l’écran vide.
Des
questions me sont régulièrement posées sur le trajet, la moto, le prix de la
moto sans compter le GPS qui interpelle
car n’y figure que des chiffres, ainsi la position de Chalous c’est N 36°39’48’’
E 51°25’13’’. Il me faut naviguer avec la boussole et les cartes téléchargées
sur maps.me ce qui manque pas d’intriguer
les curieux y compris les jeunes femmes.
A
l’hôtel, le téléphone sonne alors que je suis dans mon premier sommeil. Il est
minuit. Bien que la moto soit garée dans le champ de vision de la caméra de
surveillance, le veilleur de nuit est inquiet. Il craint que l’on vole les deux
pneus. Je tente de lui expliquer qu’ils sont attachés par un câble blindé et
fixé par un cadenas, mais manifestement il n’entend rien. Il ne veut pas perdre
sa place si par hasard, il y avait un vol, sa responsabilité serait engagée et
il serait susceptible de perdre son poste..alors je m’exécute à contre cœur.
Car j’estime que le risque de vol est réduit. Par contre, défaire tout le barda
et le remonter me prend du temps. C’est pour éviter ces pertes de temps que je
me suis organisé pour ne sortir que deux sacs des valises tous les soirs et ne
pas toucher au montage des pieuvres et autres sandows. Après une bonne nuit et
un bon petit déjeuner, c’est le départ pour la route le long de côte de la Mer
Caspienne. Un marché en plein air me stoppe dans mon élan. L’occasion de voir
la vie locale. Manifestement il y a peu de touristes ici et je suis rapidement repéré
par la moto mais aussi par mon appareil photo. Une vis de mes lunettes s’est desserrée.
Un jeune iranien m’emmènera chez un opticien qui me fixera gracieusement les
deux branches. Sur le marché, du poisson frais de la Mer Caspienne s’étalent
aux cotés des ingrédients, de la purée de piment dans des bouteilles en
plastique, des épices forts et du jus de citron pressé manuellement. Pour
désaltérer, faute de bière, j’ai pris depuis quelques jours, l’habitude de mélanger l’eau
avec du jus de citron. Le commerçant m’offrira la bouteille.
Après
quelques portraits sur le marché alimentaire, il est temps de repartir. Le
marché vestimentaire se trouve le long des routes.
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