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vendredi 30 octobre 2015

.. sur la route de Chaloos.. Chalous ou Chalus


Dans la province de Mazandaran, en redescendant du col vers la mer Caspienne, les indications sont troublantes car il y a plusieurs orthographes à ma destination, Chaloos (en persan : چالوس) mais aussi  Chalous ou Chalus. Il s’agit d’une ville moyenne (aux alentours de 50 à 70 000 habitants c'est-à-dire à peu près de la taille d’une ville comme Annecy). A chaque arrêt, la moto reste l’objet de curiosité et source de dialogue. Accessoirement on voit sur la photo, un taxi jaune qui témoigne bien de la vétusté du parc automobile. Concernant Internet, les filtres sont partiellement efficaces. Les notifications de message Facebook arrivent, mais dès que l’on cherche à visionner le message c’est l’écran vide.
Des questions me sont régulièrement posées sur le trajet, la moto, le prix de la moto sans compter  le GPS qui interpelle car n’y figure que des chiffres, ainsi la position de Chalous c’est N 36°39’48’’ E 51°25’13’’. Il me faut naviguer avec la boussole et les cartes téléchargées sur maps.me  ce qui manque pas d’intriguer les curieux y compris les jeunes femmes. 
A l’hôtel, le téléphone sonne alors que je suis dans mon premier sommeil. Il est minuit. Bien que la moto soit garée dans le champ de vision de la caméra de surveillance, le veilleur de nuit est inquiet. Il craint que l’on vole les deux pneus. Je tente de lui expliquer qu’ils sont attachés par un câble blindé et fixé par un cadenas, mais manifestement il n’entend rien. Il ne veut pas perdre sa place si par hasard, il y avait un vol, sa responsabilité serait engagée et il serait susceptible de perdre son poste..alors je m’exécute à contre cœur. Car j’estime que le risque de vol est réduit. Par contre, défaire tout le barda et le remonter me prend du temps. C’est pour éviter ces pertes de temps que je me suis organisé pour ne sortir que deux sacs des valises tous les soirs et ne pas toucher au montage des pieuvres et autres sandows. Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, c’est le départ pour la route le long de côte de la Mer Caspienne. Un marché en plein air me stoppe dans mon élan. L’occasion de voir la vie locale. Manifestement il y a peu de touristes ici et je suis rapidement repéré par la moto mais aussi par mon appareil photo. Une vis de mes lunettes s’est desserrée. Un jeune iranien m’emmènera chez un opticien qui me fixera gracieusement les deux branches. Sur le marché, du poisson frais de la Mer Caspienne s’étalent aux cotés des ingrédients, de la purée de piment dans des bouteilles en plastique, des épices forts et du jus de citron pressé manuellement. Pour désaltérer, faute de bière, j’ai pris depuis  quelques jours, l’habitude de mélanger l’eau avec du jus de citron. Le commerçant m’offrira la bouteille.
Après quelques portraits sur le marché alimentaire, il est temps de repartir. Le marché vestimentaire se trouve le long des routes.

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