Près de 150 photos pour une seule journée, autant dire
que c’est une journée sensation et restituer toutes les émotions de cette
journée est un exercice particulièrement délicat. Pendant les 2 premières
heures, la vallée est large, sur la piste pas mal de poussière. Le soleil luit.
De l’autre coté de la Pyandzh River, c’est l’Afghanistan. A intervalles
réguliers, il y a des contrôles militaires et des patrouilles le long de la
piste. En face, il y a également des pistes ou circulent de rares véhicules.
Sans être stressant, la tension est perceptible.


Progressivement la vallée devient plus étroite avec
des aplombs de plus de 1000 M. Le GPS a d’ailleurs a de la difficulté pour
capter les satellites entre les montagnes. Il indique la position avec une
approximation de 110 m alors que dans une configuration ordinaire la précision
est de 3M. Je commence à rencontrer des cyclo-touristes hollandais, Ukrainien et Danois. Ils ont fait transporter leur vélo par avion et camion. La route longe le fond de la vallée qui se prête bien à un tel tourisme. Le long de la route, la rivière a créé des méandres et des bancs de
sable au pied des aplombs des montagnes. En observant attentivement la photo, la route est observable au pied de l'apic. Sur les parties plates, la nature reprend avec quelques espaces arborés.
La route reprend..
Plus loin, la vallée est réellement resserrée. La piste surplombe légèrement la rivière et offre
un magnifique poste d’observation pour les militaires. Je suis autorisé à y
aller et prendre des photos en face pour autant que je ne prends pas de photos
de militaires. Je prends des photos au travers des meurtrières.
Il est temps de repartir..
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