Plus de 2000 kilomètres déjà avant de
poser le pied sur le sol espagnol. Pour rejoindre plusieurs alternatives soit à
partir de Tarifa, et son exposition au vent qui fait la joie des véliplanchistes,
avec des hydroglisseurs, soit à partir d’Algesiras pour le ferry.. mais l’hiver
le service est encore réduit...Après Cadix, Algesiras parait assez fade, ville
dominée par l’activité portuaire.. ce qui, en soi peut être aussi passionnant
pour autant que l’on ait l’œil observateur et critique. Les guides vous
conseillent de n’arriver que pour prendre le bateau, ce que je n’ai pas fait
bien sûr et bien m’en a pris. Il souffle
très fort sur la méditerranée si bien qu’aucun bateau ne part depuis deux
jours. Selon mes interlocuteurs cela arrive une
ou deux fois par an. Les bateaux restent à quai. Dans ce cas, ne pas prendre
son billet à l’avance car il existe une concurrence entre plusieurs compagnie..
mais votre comparateur Internet ne vous dit pas si le bateau de la compagnie
choisie est à quai..
Une heure de parking gratuit vous est offert ainsi qu’une heure de connexion Internet. Tous les guichets sont les uns à coté des autres et tout le monde parle espagnol, français et arabe. Un des guichetiers m’informe que son bateau est à quai et qu’il sera le premier à partir. Il est assez désoeuvré vu qu’aucun bateau n’est parti depuis 48 h. Il se propose même de remplir informatiquement les papiers du véhicule qui devront me servir pour entrer au Maroc. Je pars donc dans l’enclave réservée à ceux qui ont des billets.. Mon
statut de moto, me permet de me place en tête de file sans que personne ne
proteste car les motos sont arrimés dans une partie dédiée du ferry, si bien
que l’on doit embarquer le premier. En fait je suis le seul motard en liste. Le
temps passe. Les voitures et camionnettes sont énormément
chargées avec toute sorte de bric à brac.. j’ai compté sur le toit d’une
camionette jusqu’à 8 vélos. Le temps
passe, l’occasion d’échanger avec les autres voyageurs. La voiture d’à coté
vient de Hollande. Ils ont pris 5 jours de vacances pour se rendre dans leur
famille mais ont déjà passé 3 jours d’attendre un hypothèque départ. D’autres
ont pris des billets sur une autre compagnie mais ont acheté un second billet.
Certains dorment dans leur voiture d’autres par terre dehors. Pour moi, c’est
l’occasion d’aller prendre un dernier « Desajuno ingles » ( mes
excuses Claude..mon espagnol mérite quelques progrés..).. pourquoi dernier car
pour le bacon and egg.. c’est fini ..pas de porc dans les pays mulsulmans.. en
me balladant dans le parc des voitures garées.. une grande diversité..
Un groupe de Hongrois emmène deux
remorques de BMW neuves.. un autre un quad..et puis de tout.. Les amortisseurs
sont à fond.. Le PTC..( Poids total en Charge est souvent atteint..).. Un
groupe de marocain entreprenne la discussion.. .. je leur demande de m’écrire
sur une des sacoches…l’une des pensées jaillis de notre conversation
.. »Celui qui ne voyagent pas ne connaît la valeur des hommes ».. un
adage qui aura un grand succés lors de mes prochains périples..avec de légères
nuances en ce qui concerne la traduction.. mais çà ce sera pour plus tard..
Bien que le vent soit resté violent et
que le ferry ait pas mal chahute l’’arrivée sur Tanger se fait sans encombre.. ( je me suis quand même muni d'un sac en plastique au cas ou..
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