Translate

mardi 7 mars 2017

...une longue procédure douanière..

Pour passer la frontière Espagne, Maroc tout semble assez simple sur le papier. Tout s’annonce bien. Grace à mon embarquement, quasi privilégié, J’ai pu trouvé une des rares prises électriques disponibles sur le Ferry qui transporte plus de 1000 passagers. Le vent et les vagues auront raison de mon ambition de vouloir y rédiger un post. Je m’assois au sol pour limiter les effets du tangage avant de m’endormir.  Après plus de 24 heures d’attente à Algesiras, une traversée du détroit de Gibraltar, disons un peu chahutée, c’est la sortie sur la Ceuta. Il s’agit d’un grand centre douanier pour traiter les entrées en masse. Premier entré en moto, dans les premiers sortis du ferry, je suis assez confiant dans mon Karma positif. 
Mes papiers ont été rédigés en informatique par le guichetier d’Algesiras. Sur le bateau, tout le monde s’est précipité aux guichets dédiés aux douaniers embarqués. J’ai laissé passer l’orage, puis en fin de trajet alors que la queue était réduite, je me suis fait enregistrer, j’ai un numéro de visa.  Tout s’annonce radieux.. rapide et efficace. Dans le chaos à bord, ma bonne étoile semble briller.. En effet, les passagers piétons embarquent par une passerelle extérieure, mais ils sont incapables de monter leur lourde valise. Celle-ci sont donc entassées dans les coursives du bateau, ne laissant qu’un étroit passage pour les piétons. Plusieurs annonces recommandent aux passagers motorisés de rejoindre leur véhicule. Dans ces étroits défilés entre des montagnes de valises, sacs c’est mission impossible.. d’autant que  nombre de passagers piétons ne respectent pas les instructions..et comme le fait remarquer un de mes voisins marocains, les employés de la compagnie sont étrangement absents. Ceux qui ne peuvent pas accéder à leur voiture vilipendent ceux qui obstruent l’étroite gorge entre les valises et autres sacs. Le ton monte, les coups commencent à pleuvoir entre deux passagers.. ambiances.. ambiances…. Mais ce n’est que le début. A la douane, les véhicules non immatriculés au Maroc doivent passer par un poste dédié. Il est bien connu qu’avec les douaniers de tous les pays, il vaut mieux garder son calme et une cool attitude. Le contrôle est sévère. Mes voisins de parking, qui ont attendu 3 jours à Algesiras, doivent maintenant vider et déballer leur remorque.. les polonais qui ont amené leur deux  jet ski dans leur van  Volkswagen doivent aussi subir la même épreuve. Cela fait deux heures que cela dure. Patrick commence à s’impatienter, son épouse le calme. Il s’agit d’une phénomène de corruption, mais tout simplement un problème de réconciliation, c’est du moins ce que j’ai compris. A bord du ferry, les fiches sont remplies et vérifiées par les douaniers. On peut penser que ce processus devrait accélérer le  traitement douanier. Que nenni. Les fiches, le numéro du visa attribué à bord du ferry, doit être réconcilié avec la «  carte d’identité du véhicule, numéro de châssis, immatriculation modèle.. etc…. et souvenez vous il y a plus de 1000 passagers, cela prend du temps.. et c’est encore plus compliqué pour ceux qui transportent des véhicules. Nos hongrois doivent chacun remplir une fiche par véhicule..7 chacuns.. 
Tout çà prend du temps, énormément de temps. En pratique c’est presque plus long que la traversée.. Ce qui explique l’impatience de Patrick..    On m’a demandé de me garer un peu plus loin à coté d’une autre moto. Antonio, réside à Grenade et son amie chevauchent une BMW 1200 GS avec plus 110.000 kilomètres au compteur.  Lui et son épouse attendront une heure de plus..( plus de 3 heures au total..plus long que la traversée)

 De mon coté, je suis la route de la côte,  de préférence à l'autoroute, pour rejoindre Tanger et la Médina où j’ai repéré un hébergement. ..
Ca y est j’y suis ..l’arrivée de nuit dans la Médina et ses petites ruelles vous met dans l’ambiance. Tous me conseille de garer la moto dans un parking gardé.. le premier refuse..et c’est compliqué car ici on parle plus facilement espagnol, qu’anglais ou français..  mais cest fait.. ici le quartier est assez peu touristique mais combien authentique et marocain.. je m’y sens bien.. et les gens me le rendent bien.. au Chibani que je suis.. Pour se relaxer, rien de tel qu’un peu de détente sur le toit du Ryad pour contempler Tanger de nuit..



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire