Le vol de 8h se passe sans problème, de même que le passage
de l’immigration, les bagages sont récupérés rapidement. Au comptoir d’Air
Canada, nous nous enquérons des coordonnées d’Air Cargo Canada qui nous invite
à passer vers 17h. La moto est arrivée mais il faut la « préparer ».
Aujourd’hui encore, je n’ai pas compris ce que signifie cette
« préparation ». Plutôt qu’attendre 3 heures à l’aéroport, nous
décidons de rejoindre Montréal et je reviendrais seul chercher la moto. Le
moins que l’on puisse dire est que ce choix ne sera pas judicieux.
Une navette, le 747, nous conduit au centre ville prés de
notre lieu d’hébergement. Jusque là aucun problème. Le ticket de 10 CAD est
valable pour 24 heures. Tandis que Joanne rencontre une des amies, je repars à
l’aéroport. Les avis divergent sur le meilleur moyen de me rendre à Air Cargo..
finalement ce sera un Taxi pour 17 CAD. Air Cargo Canada est ouvert 24 sur 24,
mais ce qu’a omis de préciser notre interlocuteur c’est que la douane ferme.
J’acquitte les frais locaux, mais pour la douane mon interlocuteur m’indique
que je tenter ma chance auprès de la douane « passager » de
l’aéroport où il me faut retourner. Bien sûr la zone de Fret est une zone
isolée.. ni taxi, ni bus..ni navette.. Je pars à pied.. et tente le stop.. à ma
surprise la seconde voiture s’arrête. Un senior, comme on dit maintenant, veut
bien me donner un « Ride ». Dans la voiture la conversation s’engage.
« Ou vas-tu ? » m’interpelle mon senior. Surpris de ce tutoiement,
je réponds. Apparemment au Québec, le tutoiement est la règle. Personnellement
j’ai du mal. Mon senior va a proximité chercher de l’essence, bien que sa jauge
indique le moitié plein. « C’est les taxes » Il m’explique l’empilement
des taxes.. locales, régionales, fédérales. Il y a plein de travaux qui compliquent
la circulation. Mon chauffeur se propose de m’amener gentiment à l’aéroport.
Ils sont sympa ces canadiens. A l’intérieur de l’aéroport, le douanier est
seul. Je lui présente mon papier acquitté. Il disparaît derrière une porte et
puis revient, l’air désolé, en m’indiquant que l’accés au site des douanes intranet
est fermé. Il me faut revenir demain. Je reprends le bus pour retrouver Joanne
en ville. Il est près de 10 heures du soir, Joanne m’avait conseillé de garder
la clef de notre chambre et sans téléphone impossible de la prévenir. La
journée est longue. En effet avec le décalage horaire, cela fait prés de 22
heures d’affilés que nous sommes réveillés. La fatigue se fait sentir..J’arrive
à l’Hostel.. Joanne était sur le point de se coucher. Pas besoin de somnifére
ni pour l’un ni pour l’autre..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire