Il n’y a que 2 à 3 Ferries par jour ce qui constitue une contrainte en termes de
timing. La nuit à Forrestville fait partie de celles que l’on oubliera vite. Le
ciel est gris, une pluie fine tombe, il fait frais. Le petit déjeuner ne sera
pas surprenant au point que Joanne se reconfortera en passant chez Tim Hortons.
Cela diverge des nuits précédentes à
baie St Paul et Saguenay. Lever de bonne heure pour être au ferry à l’heure en
tenant compte des 45 minutes. La réservation a été faite en ligne. En arrivant
une employée me demande si je suis Monsieur Christian, c’est surprenant. Je
dois emprunter le pont tandis que Joanne emprunte la voie des piétons. A bord c’est
l’occasion de travailler les photos et de rédiger un post. La solution des
ferries n’est pas optimale en terme de timing. Beaucoup de temps perdu à
attendre. Le catamaran blanc se pointe dans l’embouchure du port ou le ciel et
la mer se confonde.
On met le pied en Gaspésie à Rimouski avec une route peu
passionnante. On en vient à douter de la Gaspésie et toute les louanges que
nous avons lu sur cette région. Les kilomètres s’enquillent avec des noms comme
Mont Joli, Matane, Cap Chat, Mont Saint Pierre, Saint Anne des Monts, Les
méchins, Sainte Félicité.. Le ciel est toujours gris et la pluie fine menace. A
hauteur de Ruisseau Castor au sommet d’une cote, une belle composition
photographique tout en nuance. C’est l’occasion de positiver et d’essayer de
tirer le meilleur parti de ces couleurs, de ce brouillard qui enveloppe la
route et la montagne. L’occasion de sortir le pied et tout le matos photo. Le
temps n’incite guère aux longues virées.. mais plutôt à l’arrêt pour des tests
du drone. Dans ce domaine, nous progressons lentement mais nous progressons..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire