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mardi 3 novembre 2015

..en route pur la ville sainte de Mashhad

Pour un latin qui a l’habitude d’exprimer ses émotions les plus fortes tant par les gestes que par la parole, les adieux sont un peu frustrants. Je ne peux remercier la famille que verbalement, sans accolade donc du moins pour les femmes. C’est la loi du genre ici. Ces réflexions alimentaient mes pensées, lorsque je m’arrête à un poste de police pour un contrôle. Ici pour dissuader les excès de vitesse ou les conduites dangereuses, les carcasses des véhicules accidentées sont exposées sur des échafaudages.
Un groupe de trois puissantes voitures s’arrêtent. Il s’agit d’une convention commerciale entre les responsables régionaux d’une filiale du groupe Hitachi. Le patron est un japonais basé dans le golf persique. Avec son directeur Iranien, il m’explique qu’ils partent souvent ensemble faire du tout terrain avec une KTM. 

Nous sympathisons. Sur la route, je constate que les carcasses accidentées n’ont eu que peu d’effets sur le comportement des conducteurs qui roulent assez vite jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés par un nouveau contrôle de police. Ils doivent s’acquitter d’une amende. Le tout se finira au restaurant sous l’œil quasi rupestre d’un gardien de la révolution.
C’est le départ pour Mashhad, deuxième ville d’Iran, mais surtout ville sainte, lieu historique du Chiisme, si bien que c’est un très important lieu de pèlerinage pour plus de 20 millions de visiteurs par an. Trop de choses à dire que vous retrouverez sur Internet. Une petit vidéo permet de visionner cette ville.
Les hôtels, bon marché sont à proximité des lieux saints. A leur réception, personne ne parle anglais ou ne souhaite accueillir un impie étranger. Les grands hôtels sont hors de prix (plus de 140USD). J’explique que je ne peux consacrer un tel budget quotidien pour plus de 3 mois de voyage. Je serai hébergé gracieusement dans un lieu de prière.


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