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vendredi 11 décembre 2015

.. la mauvaise surprise...

Comme j’ai eu l’occasion de le mentionner, si l’on excepte le passage du col, ces dernières semaines furent plus dominées par la canicule que la fraîcheur. Pour ne pas perdre de temps à faire et défaire mon paquetage, j’avais décidé de ne pas sortir le duvet d’autant qu’hier soir, il faisait encore assez chaud. Durant la nuit, cela s’est singulièrement rafraîchi si bien que j’ai attrapé une couverture.. et de fait je me suis réveillé assez tôt ce matin. Vite un thé et il est temps de partir tôt à la fraîche. Il est 5h28 du matin.  Les larges lacets s’enchainent.. et rapidement des premiers trous apparaissent sur la chaussée asphaltée mais le pilotage reste assez agréable. Puis progressivement c’est la piste poussiéreuse. Il y a bien quelques rares voitures, mais elles s’arrêtent au niveau de baraquements militaires. 
Après une heure et demie de route et de piste, au détour d’un virage, un contrôle routier. Mais cette fois, ce sont des hommes en uniforme. La barrière est fermée. Je suis invité à me rendre au poste de contrôle en laissant ma moto sur le côté. Comme d’habitude, je montre mon passeport, le visa et les papiers du véhicule. C’est devenu une routine sauf que cette fois ci, cela ne marche pas. L’officier me le fait comprendre mais il faudra attendre qu’un soldat parlant anglais me le traduise. Nous sommes dans une zone frontalière et il faut une sorte de laissez-passer militaire Mon interlocuteur anglophone traduit mes questions à l’officier. Ou puis je l’obtenir ? auprès de quelle autorité?. La réponse est imprécise…ce qui est certain c’est que je dois faire demi-tour et retourner à Kulob à plus de deux heures de route..
A Kulob, je visite plusieurs lieux officiels et à chaque fois, la réponse est négative. Un policier m’indique la cour intérieure d’une maison ordinaire. Un homme balaye la cour et des femmes de ménage discutent. Une fenêtre derrière une grille reste fermée. Un employé l’ouvre mais il ne parle pas anglais. Il referme la fenêtre. Après 10 minutes, une jeune femme apparaît, elle ne parle pas plus anglais mais me donne un téléphone ou quelqu’un me parle en anglais. J’explique mon problème. Il raccroche et me rejoint 10 minutes plus tard. Il me montre sa plaque de police. Il me propose de m’accompagner pour déposer ma demande. Il voulait monter derrière moi mais pas de place. Nous partons dans sa voiture.. avec le Gyrophare jusqu’à un bâtiment militaire. Tout le monde salue mon guide avec respect. Il m’amène dans un bureau et me fait signe d’attendre. Une femme arrive Je lui fais part de mon problème, expose mon périple d’homme âgé. Je viens de franchir les 10.000 km.  Elle fait preuve d’empathie, puis me fait remplir divers papiers et me demande une contribution de 30 Somoni ( moins de 5 USD). J’apprendrais plus tard que mon Buddie à payé 30 USD pour le même document.. Au total mes démarches administratives et le précieux sésame  auront pris plus de deux heures, ce qui est relativement peu comparé aux parcours pour obtenir mon visa turkmène. Il est temps de repartir. L’éclairage et la luminosité sont différents… mais finalement suis plutôt satisfait..


6 heures plus tard, les militaires sont encore de garde. Ils me reconnaissent. Les formalités de copies sur différents cahiers sont rapidement accomplies.. Ça y est je longe la frontière afghane de l’autre coté de la Penjhib River avec des passages ou il vaut mieux laisser la place..aux camions chinois..
Mais de magnifiques paysages ..que je vous laisse admirer...le choix est difficile...ce soir ce sera la tente avec une nouvelle surprise au réveil.. mais ça c'est pour demain..








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