Un retour narratif sur le Nicaragua ...que nous avons maintenant quitté quand j'écris ces lignes..
Les longues formalités douanières sont terminées..c'est le moment de repartir vers 7 h30 du matin..
Rouler à la fraîche est toujours agréable, en particulier
dans les pays chauds. Le moteur est plutôt bien refroidi et le bruit qu’il
dégage est assez harmonieux. Le seul point est que je suis un peu fatigué car
la nuit ne fut pas des plus reposantes. Cela fait partie des petits matins où l’on
se sent un peu groggy de fatigue, mais où l’on continue doucement en admirant
les paysages volcaniques assez impressionnants.. De larges plaines et au fond,
un volcan en activité..
Le Nicaragua a
une histoire récente riche et assez mouvementée avec plus de 320 morts l’été
dernier ( à voir avec vos moteurs de recherche préférés https://www.google.com/search?q=morts+au+nicaragua&rlz=1C1SVEE_enFR457FR457&oq=morts+au+nic&aqs=chrome.1.69i57j0l4.8968j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
).
Une longue histoire partagée avec les États-Unis, les
mouvements de libération... Cela se concrétise
par une atmosphère chargée, des gardes armés partout, du fil barbelés un peu
partout, dans les quartiers résidentiels beaucoup de maisons à vendre. Ici les
grandes surfaces font de la publicité pour .. Serpentinas.. ( le fil barbelé)
çà vous met dans l’ambiance.. même l'épicier du coin sert ses clients.. dérriére des comptoirs grillagés..
Finalement, après avoir tourné en rond, j’ai trouvé mon petit
paradis : une belle villa, lovée au fond d’un jardin à la végétation
luxuriante et une piscine.
Le frigo est à disposition des hotes.. il suffit d’inscrire
votre nom et ce que vous avez consommé.
Je serrai seul dans le dortoir ce premier
soir .. seul enfin presque .. car j’ai eu l’imprudence de laisser la porte
ouverte pour avoir un peu d’air frais.. mais c’était sans compter sur les
moustiques qui se sont précipités sur ce nouvel arrivant . L’Hostel a été
sympa, ils ont accepté de reporter la nuit précédente que je n’ai pas pu
utiliser du fait de ma retenue forcée à la frontière. J’hésite encore entre
deux sentiments .. celui de Christiane B.. qui déteste ce pays et n’a pas envie
d’y remettre les pieds..et la beauté de ces paysages..qui présente un charme ..
c’est indéniable.. mais au prix d’un stress sécuritaire.
La propriétaire de l’Hostel m’a déconseillé de sortir..pour aller faire quelques courses en ville. J’ai pris le risque..j’ai fait le plein et suis allé au supermarché du coin, guidé par deux jeunes motards..
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